Le train a les blues… part 2

À en croire le nombre de visiteurs à mon site, vous êtes plusieurs à avoir lu mon dernier article concernant mes commentaires sur la ligne de train Deux-Montagnes/Centre-Ville.

Je suis une personne que certains pourrait considérer comme un éternel optimiste (je crois encore que l’arbitrage de la NHL peut s’améliorer). Par contre, en ce matin du 3 février, une semaine exactement depuis ma dernière “expérience”, je dois avouer que j’ai laissé un peu de ma naïveté dans le train de 7h00. J’étais censé arriver à ma destination vers les 7h45 mais ce fut plutôt vers 8h10 que le train arriva au terminus.

Je dois avouer que je suis plutôt un “loner” dans les transports collectifs. J’entre dans ma bulle et j’en sors à ma destination. Sois je lis, je dors ou j’écoute de la musique. Les évènements de ce matin étant différents, j’ai entretenu quelques conversation avec mes voisins de wagons et j’ai pu témoigner de la réalité de plusieurs voyageurs.

Personnellement, faisant parti de l’équipe de management, j’ai droit à quelques avantages dont une grande flexibilité au niveau de la gestion de mon horaire. Par contre, je dois vous partager l’arc-en-ciel de sentiments rencontrés ce matin parmi ceux qui n’ont pas ce privilège. Du sarcasme à la hargne, en passant par le désolement, nous en avons eu de toutes les couleurs. Le train est rempli de passagers debouts dès la 2e station (sur un total de 11) ce qui force le train doit s’arrêter plus longtemps les gens s’entasser aux stations subséquentes. Rendu à la 5e station, plusieurs ont dû rester sur le quai et attendre le prochain train faute de place. Donc, les gens à l’intérieur se plaignent qu’ils vont être en retard dû aux arrêts fréquents, ceux à l’extérieur maudissent le manque de place… Vous voyez la tendance.

Plusieurs autres sujets intéressants sont ressortis lors de ces discussions. L’un d’eux étant l’aspect de la “capacité d’occupation” des trains et de l’impact sur les couvertures d’assurances du transporteur. Nous nous faisons entasser comme des sardines dû à un manque de ressources mais qu’arriverait-il si un attaque de panique ou un bris technique se produit. Il y a une grande possibilité de plusieurs blessures, peut-être même pire.

Par contre, le point qui m’a touché plus particulièrement est le mode de gestion des abonnements de l’AMT. J’ai plusieurs bons amis qui sont des “business analyst” au sein de l’entreprise où je travaille et je dois dire que Joel Gauthier devraient engager quelques analystes (ou se défaire de ceux qu’il a). J’ai commencé à faire ce qu’on appelle communément du “number crunching” afin de lever le voile sur une réalité du voyagement en train et je fus surpris du résultat.

Étant présentement au travail, j’ai pris quelques minutes de mon temps pour écrire ce texte (initialement écris sur mon cellulaire) mais je vous promets que dès ce soir, je finalise mon analyse afin de vous la partager. Selon mes calculs initiaux, on risque d’être fortement surpris et se rendre compte à quel points certains “grosses” organisations gagneraient à changer leur mode de pensée archaïque.

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